
La salle du conseil municipal de Sisteron était trop petite pour la réception en l’honneur de Frédérique MAILLART, une grande artiste, qui fête 30 ans d’enseignement au centre de loisirs de Sisteron.
Une artiste qui suit la voie tracée par trois générations d’artistes peintres. Son arrière-grand-père Diogène MAILLART qui fut prix de Rome, son grand-père Roger MAILLART prix d’Attainville, ainsi que sa grand-mère Suzanne MAILLART-MARION artiste peintre et professeur de dessin, sans oublier son propre père Jean-Denis MAILLART, portraitiste des grands de ce monde ainsi que sa mère Jacqueline, peintre à son tour.
Ce qui explique qu’à 17 ans, Frédérique MAILLART intègre la prestigieuse Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Raymond Corbin, un sculpteur et graveur de médailles et membre de l’Académie Française. Vont suivre des résidences à la « Casa Vélasquez » à Madrid pendant 2 ans, puis à Palma de Majorque, avant son retour en France où elle va exercer ses talents de sculptrice, aussi bien à Seyne-les-Alpes qu’à Barcelonnette ou encore à Lure et à Saint-Michel L’observatoire. Partout ses œuvres ornent les places des villages ou dans des châteaux, à l’image de celui de Montmaur.
Elle sculpte la pierre, le gypse, mais elle grave aussi l’acier et le bronze pour la Monnaie de Paris notamment. Lauréate de nombreux prix, dont celui de l’Institut de France, elle expose bien sûr en France et à l’étranger et depuis le 21 octobre à la Galerie Domnine jusqu’au 8 novembre. Il s’agit d’une exposition qu’elle fête avec ses élèves du Centre de Loisirs de Sisteron où elle enseigne depuis 30 ans la peinture et la sculpture.
« Alors que dire, sinon que nous vous remercions toutes et tous pour avoir partagé pendant de si nombreuses années vos passions artistiques avec vos élèves qui vous le rendent bien. Et cette exposition que vous avez imaginée avec certaines des œuvres de vos élèves, vient parfaire ce sens du partage et de la transmission qui vous est si cher, bravo. Vous embrassez, Chère Frédérique, la vitalité des êtres vivants. Vos œuvres interrogent les visages et les gestes, révélant l’intensité des expressions humaines et animales. Vous parvenez à capter le mouvement intérieur, transformant la matière en souffle et en pulsations. La force qui s’en dégage impose une présence immédiate et magnétique. Votre palette et vos textures célèbrent à la fois la fragilité et la puissance des corps. Vous créez des passerelles d’empathie, invitant le regard à reconnaître l’âme des autres. Chère Frédérique, vous laissez une empreinte sensible qui résonne au-delà de l’image : votre œuvre est une ode à la vie, célébrant la force vitale qui unit parfois humains et animaux. ».
