
En ce vendredi 5 décembre, Journée nationale d’hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron et président des maires du département, membres du conseil municipal, du Major Grégoire LAFAY, commandant la communauté de brigade de Sisteron, des représentants des sapeurs-pompiers, de la police municipale, des anciens combattants et portes drapeaux, étaient présents aux monuments aux morts, pour honorer la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France.
Avant de procéder aux dépôts de gerbes, devant la stèle du monument aux morts, il était fait lecture du message de Madame Alice RUFO, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées et des Anciens combattants Catherine VAUTRIN, par Monsieur Daniel SPAGNOU :
« Le 5 décembre, la France rend un hommage solennel à ceux qui sont morts pour elle en Algérie, au Maroc et en Tunisie.
Deux millions de militaires, dont 1,3 millions d’appelés et près de 200 000 supplétifs, furent engagés sur ordre de la République dans les opérations menées en Afrique du Nord de 1954 à 1962.
Sur les colonnes du mémorial national érigé au bord de la Seine, 26 000 noms montent vers le ciel : ceux des Morts pour la France dans les combats de la guerre d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie, auxquels se joignent les victimes civiles, dont beaucoup furent tuées après le cessez-le-feu du 19 mars 1962.
« Quand le bruit des armes s’est tu depuis longtemps, vient le temps de la mémoire et de la reconnaissance », disait le président Jacques Chirac en inaugurant ce monument à Paris, le 5 décembre 2002, sur le quai qui porte désormais son nom : tel est le temps que nous honorons aujourd’hui.
D’un autre quai, à Marseille, direction Alger ou Oran, ils furent si nombreux parmi les fils de France à laisser derrière eux parents, amis, foyers, sans savoir alors ce qui les attendait.
Ils avaient l’âge des promesses et des commencements, mais c’est le rude apprentissage de la guerre qui les attendait de l’autre côté de la mer.
Ils connurent les servitudes de la vie de caserne, la veille angoissante des nuits de garde, la routine écrasante des longues marches et l’urgence des assauts soudains.
Ils ont dû affronter l’épreuve d’un conflit qui aura définitivement changé le cours de leur existence, par ce qu’il aura forgé et ce qu’il aura détruit.
Ni l’éclat du courage, ni les marques lumineuses d’héroïsme, de générosité, de dévouement ne manquèrent à nos soldats. Lire le reste de cet article »